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De nuit Lucile Chombart de Lauwe s'intéresse aux travailleurs nocturnes. Ceux qui prennent le relais d'un métier habituellement effectué en journée. Un travail en continu. Exclus au regard des standards du travail, non du fait de leur activité, mais par l'heure à laquelle elle a lieu. C'est un négatif. Un univers à part entière, avec ses propres lois. La lumière s'y fait rare, elle ne suffit plus aux besoins physiques et psychologiques de l'homme, en lutte avec un rythme social. La nuit "tout est compliqué, plus long, plus lent..." De la nécessité d'une présence humaine. |
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Hôtel des poupées Mara Mazzanti a passé six mois parmi une soixantaine de transsexuels sud-américains vivant dans le même hôtel parisien, à quelques pas de Pigalle, quartier historique de la prostitution. Un hôtel meublé, à la fois havre de paix pour ces "maricones", comme elles s’appellent entre elles, mais aussi ghetto dans lequel la société les oblige à vivre, car, pour elles, se loger à Paris est un luxe. |
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Blood+Honey
Nathalie Mohadjer témoigne de la vie dans les camps de réfugiés bosniaques de Grab Potog, Jejevac et Prizsta, plus de dix ans après les désastres engendrés par la guerre. Confrontée à une extrême précarité et à la violence de ces déplacements ethniques, elle découvre la ténacité d'un peuple face à l'extrême adversité à laquelle il est soumis. Le 31 mars dernier, une résolution du parlement serbe condamnait pour la première fois le massacre de Srebrenica, reconnaissant ainsi sa part de responsabilité dans la mort de plus de 8000 musulmans bosniaques. |
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Linewatch,
entre le Mexique et les États-Unis
Laetitia Tura a voulu voir la frontière mexicano-étatsunienne comme une bande de terre. Ici, pas de types sautant la barrière mais le dispositif même, son déploiement de murs et de projecteurs. Par ses fractures, la frontière transforme la morphologie de la terre. Les jeux d'ombre et de lumière mettent en avant les corps et surexposent le moment où les migrants franchissent la barrière tandis que leur histoire individuelle et collective est occultée. À l'extérieur des zones urbaines, le mur disparaît dans les montagnes. Ces brèches dans le dispositif de "sécurité" sont autant de passages possibles. La série Je suis pas mort, je suis là prolonge ce travail sur les frontières au Maroc et en Espagne. |
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Exposition ouverte de 14h30 à 21h les 28, 29, 30 et 31 mai à l'occasion des Portes ouvertes des Ateliers d'Artistes de Belleville puis de 14h30 à 18h30 du mardi au dimanche, jusqu'au vendredi 25 juin le bar Floréal•photographie 43, rue des Couronnes 75020 - Paris tel. 01 43 49 55 22 bar-floreal.com |
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